Ah que n'ai-je la force d'écrire d'avantage
Décrire mieux qu'il m'est possible
Il faudrait tendre un miroir profond et limpide
A ce monde obscurci
Par tant d'aveuglement, de cécité
En partie volontaire - là se situe une lueur grave, pour arrêter la fuite en avant
Vers leurs sales guerres
Où nous finirons tous déchirés, entretués
Si ça continue de ce pas
Chacun se verrait
Chacun baisserait les yeux
Face aux regards de toutes les victimes tues
Des guerres qui n'ont jamais cessé.
Nous pourrions alors seulement essayer, ensemble
Relevant la tête, avec peine, de nous relever, panser les plaies
Poursuivre la vie terrestre.
Tout le temps après nous, ce sont nos enfants qui vivent.